Accéder au contenu principal

J’ai tenté de cultiver des légumes avec des poissons, et voici ce qui s’est passé


T'as déjà entendu parler d'hydroponie? Ouais, c’est cool de faire pousser des plantes dans de l'eau avec des nutriments ajoutés. Mais ce que tu ne sais peut-être pas, c'est que certains se lancent dans l’aquaponie, où les poissons font tout le travail sale (littéralement!). C'est là que j'ai décidé de tester l'idée... avec des poissons rouges. Spoiler : c'était plus compliqué que prévu!

Un jour, je me suis dit que je voulais pousser le concept de culture à un autre niveau. J’avais entendu parler de l’aquaponie, où tu utilises les déjections des poissons pour nourrir les plantes. Oui, c’est ça : les poissons vivent dans l’eau et, au lieu d’ajouter des produits chimiques, leurs déchets fournissent les nutriments nécessaires à la croissance des légumes. Plutôt écolo comme approche, non?

J’ai donc commencé à petite échelle, un peu par manque de place, et un peu parce qu’au Québec, l’hiver c’est pas la meilleure période pour élever des truites dehors dans des barils. Imagine un instant devoir chauffer toute cette eau ET une serre! Bref, pas idéal pour quelqu'un qui veut garder les choses simples.



Mon choix s’est donc porté sur des poissons rouges. Pourquoi pas, après tout, ils sont robustes et ne demandent pas trop de soins. J’ai acheté trois bacs chez Ikea, une petite pompe à eau, et hop, c’était parti. L’idée? Installer l’aquarium sur l’étagère du bas et les bacs de culture au-dessus, avec les billes d’argile en guise de substrat pour les plantes. Les billes permettent aux racines de se développer sans terre, tout en absorbant l’eau vitaminée (merci les poissons!).

Je me suis armé de patience : les poissons ont pris deux semaines à "contaminer" l’eau comme il faut avant que je ne commence à semer. Des graines de salade, des fèves jaunes, et voilà! Quelques jours plus tard, les premières pousses faisaient leur apparition. Victoire! Mais… c’est là que les ennuis ont commencé. Les plantes, elles, ne restaient en vie que quelques jours avant de dépérir.

Je me disais sûrement qu'il manquait quelque chose. Peut-être pas assez de poissons? Peut-être que je n’avais pas bien calculé le ratio? Après des recherches, il s’est avéré que mon aquarium était tout simplement trop petit pour produire assez de nutriments pour mes plantes. J'avais trop d'ambition pour l'espace que j'avais disponible. À chaque fois que je relançais l’expérience, même résultat : un plant de fève qui pousse en longueur, sans vraiment grossir. Difficile de rester motivé dans ces conditions!




Et puis, on va se le dire, je n’ai pas le pouce vert. Pour certains, l’aquaponie est un jeu d’enfant, mais moi, j’étais juste content d’avoir réussi à voir quelques pousses. Quand on n’a pas toute la place ni l’équipement de pro, ça devient vite un casse-tête. Imagine devoir jongler avec des poissons, des tuyaux, de l’électricité et des plantes qui ne veulent pas coopérer. Pas étonnant que j'aie fini par abandonner (temporairement!). Mais bon, je me console en me disant que je suis loin d’être le seul à avoir eu du mal avec ce genre de projet.



L'aquaponie, c'est super sur le papier, mais dans la vraie vie, c'est un peu plus technique que ça. Faut penser à la quantité d’eau, la taille des poissons, la place que ça prend, et surtout, à comment équilibrer tout ce petit écosystème. Ça devient vite compliqué, surtout quand tu ne peux pas loger de gros poissons comme des truites. L’idée est géniale pour ceux qui ont l’espace et les ressources, mais pour moi, c'était un peu trop ambitieux à gérer avec un petit aquarium Ikea. J'ai laissé tomber... pour l'instant.

Mais hey, si t’es du genre à aimer les défis et que tu rêves de produire tes propres légumes bio en utilisant des poissons, l’aquaponie peut être un projet super excitant. T’auras juste à faire plus de place que moi (et peut-être éviter les poissons rouges!). En plus, imagine, à terme, tu pourrais ne plus dépendre des supermarchés pour tes salades ou fèves jaunes. Et ça, c’est pas mal cool.


Au final, j'ai mis mon projet d'aquaponie sur pause, mais ça ne veut pas dire que j'ai abandonné pour de bon. J’attends juste d’avoir plus de temps et d’espace pour le retenter à plus grande échelle. Si tu te lances dans cette aventure, sache que ce n'est pas une promenade de santé, mais avec les bonnes ressources, ça peut vraiment marcher. Et qui sait, un jour, tu pourrais vivre entouré de légumes et de poissons, avec un écosystème qui s’auto-entretient. Alors, t'attends quoi pour faire des recherches et tenter ta chance?

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Votre disque dur contient encore vos Secrets ? Découvrez comment les effacer définitivement !

Protégez Vos Données : La Nécessité d'un Effacement Sécurisé Dans un monde de plus en plus numérique, la sécurité de nos données personnelles et professionnelles est cruciale. Beaucoup d'entre nous ont utilisé des disques durs externes, des clés USB et d'autres dispositifs de stockage pour héberger des informations confidentielles. Cependant, il est impératif de comprendre que le simple fait de supprimer des fichiers ne garantit pas leur effacement complet. La Responsabilité de l'Effacement des Données Lorsque vous décidez de vous débarrasser de vos dispositifs de stockage, il est de votre responsabilité d'effacer toutes les données qu'ils contiennent. Cela inclut non seulement les fichiers personnels, mais aussi toute information sensible pouvant être exploitée par des tiers malintentionnés. L'Illusion de la Suppression Il est important de noter que même après avoir vidé la corbeille ou utilisé la fonction de suppression, les données peuvent rester accessib

Comment choisir le meilleur dispositif d'alerte médicale au Québec : maison ou extérieur?

T’as déjà pensé à ce qui pourrait arriver si un de tes proches fait une chute et n’a pas son téléphone à portée de main? Si tu crois que ce genre de situations n'arrive qu’aux autres, détrompe-toi! Chaque année, des milliers de Québécois se retrouvent dans cette situation, et la rapidité de l’assistance fait toute la différence. Imagine un dispositif qui appelle automatiquement de l’aide, même si tu es inconscient à l’extérieur de la maison. Eh bien, ça existe! Mais comment choisir celui qui te convient? Au Québec, t’as plusieurs options de dispositifs d'alerte médicale, et ça peut devenir compliqué de choisir celui qui s'adapte le mieux à ton mode de vie. Que ce soit pour une utilisation à la maison ou lors de sorties, voici un guide pour t’aider à y voir plus clair. Les options pour la maison uniquement Si tu passes la majorité de ton temps à la maison et que tu veux une tranquillité d’esprit, les systèmes d’alerte à domicile sont pour toi. Ces dispositifs ne nécessitent

Comment j’ai partagé mon Wi-Fi à 1 km avec une canette de Pringles et zéro budget

Photo fictive, j'ai perdu l'original As-tu déjà eu un de ces moments où tu te dis : "Je vais tout faire moi-même" ? Moi, c’est en 2000 que ça m’a frappé. À l’époque, j’ai réussi à partager ma connexion internet avec un ami qui vivait à un kilomètre, tout ça grâce à une canette de Pringles et un peu de débrouillardise. T’es curieux de savoir comment ? Accroche-toi, je t’embarque dans cette aventure digne d’un film de hackers des années 90 ! En 2000, je vivais en appartement avec ma copine qui étudiait au cégep et travaillait les soirs et fins de semaine. Autant te dire qu’on ne roulait pas sur l’or. Moi, je travaillais en service à la clientèle pour un logiciel dans le domaine de la santé, mais ça ne payait pas tant que ça non plus. Comme beaucoup de jeunes couples, on faisait attention à nos dépenses. C’est là que l’idée m’est venue : pourquoi ne pas partager ma connexion internet avec mon ami, qui habitait de l’autre côté du chemin de fer, à un bon kilomètre de chez