Ne faites pas comme moi : l’histoire de mon cadre photo digital fait maison
Vous savez, la curiosité mène parfois à des projets surprenants. C’était en juillet 2003, j’avais eu l’idée farfelue de fabriquer un cadre photo digital à partir d’un vieux portable, armé d’un bon programme DOS sur une disquette 1.44 Mo. À l’époque, les cadres photos numériques n’étaient pas monnaie courante, voire inexistants. Mais ma curiosité, combinée à un brin d’ingéniosité, m’a poussé à tenter l’expérience.
L’idée derrière le projet
Pour stocker mes différentes photos, j’avais opté pour un disque dur que je pouvais facilement retirer pour y ajouter de nouvelles images. Rien de bien révolutionnaire aujourd’hui, mais en 2003, c’était un concept plutôt novateur. Je l’ai ensuite apporté au bureau à Montréal, où mes collègues étaient impressionnés par cette innovation artisanale. Imaginez, un cadre photo numérique à une époque où cela ne se voyait nulle part !
L’assemblage… plutôt rudimentaire
Je ne vais pas vous mentir, le cadre n’était pas très raffiné. J’avais acheté un cadre chez Dollarama et, à l’aide d’une Dremel, j’avais découpé à la va-vite pour y insérer les composants. J’avais même soudé le câble d’alimentation pour qu’il ne prenne pas trop de place derrière le mur. Pour les commandes, j’avais ajouté deux petits interrupteurs, reliés aux flèches gauche et droite du clavier, qui permettaient de passer d’une photo à l’autre. Grâce au microprocesseur du clavier, j’avais réussi à identifier les touches correspondantes et à les connecter aux interrupteurs.
Bon, j’avoue, par paresse, j’avais laissé tout le plastique du portable intact. Mais cela me permettait de garder le ventilateur en place, donc c’était une solution pratique.
Un projet qui a bien fonctionné… mais qui a pris fin
Le plus étonnant dans tout ça, c’est que le cadre fonctionnait vraiment bien ! Les photos défilaient une à une, et avec les boutons, on pouvait avancer ou reculer. Je ne me souviens plus du nom du programme DOS que j’utilisais, mais il faisait bien le travail.
Ce projet a même suscité l’intérêt de plusieurs collègues, qui voulaient tous que je leur en fabrique un. Finalement, j’ai donné le mien. Aujourd’hui, avec les cadres numériques connectés aux applications mobiles et au Wi-Fi, ce genre de bricolage n’a plus vraiment d’utilité.
Conclusion : la curiosité comme moteur de créativité
J’espère que cette petite anecdote vous aura fait sourire. Elle me rappelle qu’avec un peu de curiosité et de débrouillardise, on peut créer des objets uniques à partir de matériel recyclé. Alors, même si mon cadre photo digital maison appartient au passé, je garde un bon souvenir de ce projet et du sourire qu’il a pu apporter à mes collègues.
Soyez curieux, et qui sait ce que vous pourriez créer !
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